Biométrie : un nouveau système d’identification par empreintes digitales
La biométrie, une technologie efficace et pratique qui vous répond au doigt et à l’oeil.
En contrôle d’accès, il est courant de rencontrer un système utilisant la biométrie via la reconnaissance d’empreintes digitales, en général celles des doigts. En effet une empreinte digitale, que ce soit celle des doigts, de la paume ou des orteils constitue un patrimoine génétique unique à chaque être humain et se présente donc comme système de contrôle d’accès à haute sécurité. |
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La numérisation des empreintes se fait par la détection de minuties (c’est-à-dire les points d’intersection, de bifurcation ou d’arrêt de ces lignes gravées dans l’épiderme, constituant des points caractéristiques uniques) autours du noyau, soit le milieu de l’empreinte. Il existe deux types d’empreintes : l’empreinte directe (qui laisse une marque visible) et l’empreinte latente (saleté, sueur ou autre résidu déposé sur un objet).
Les empreintes laissées lorsque l’on touche un objet correspondent à la 2ème catégorie car les pores de la peau sécrètent de la sueur, qui va laisser une trace. En général, une douzaine de minuties suffit à identifier une personne, cependant l’identification par biométrie de ces empreintes digitales est souvent difficile du fait qu’on n’obtient par toujours ces 12 points, ou que l’objet est trop poreux pour avoir gardé une empreinte exploitable.
Vers une identification par sudation ?
Et c’est ici que l’étude sud-coréenne publiée le 29 avril par Nature Communicationsdevient intéressante, car elle permettrait de cartographier les pores qui sont à l’origine des empreintes digitales grâce à la détection de la sueur sécrétée par ces pores. Les chercheurs sud-coréens ont ainsi développé un film plastique transparent ultra sensible dont les parties exposées à l’eau, même en infime quantité prennent une coloration rouge.
Ils ont également constaté que certains pores produisaient systématiquement de la sueur, que d’autres étaient moins réguliers et qu’une troisième catégorie était inactive. Ce qui pourrait constituer un indice supplémentaire dans la caractérisation des empreintes digitales !
Cependant cette technologie n’aurait pas vocation de constituer un système d’identification en soit mais de compléter les techniques déjà existantes, en permettant d’exploiter des empreintes beaucoup plus petites, là où les autres techniques ne peuvent garantir de résultats fiables.
