Le contrôle d’accès par téléphone, une réalité pour SFR

| 17 July, 2015

Les utilisations liées au téléphone se sont décuplées avec l’arrivée des smartphones et des innombrables applications qui sont crées chaque jour. Il est aujourd’hui courant de se servir de son téléphone pour faire du shopping, réserver un billet, choisir un restaurant, voir un itinéraire, aller sur sa boîte mail et bien sûr surfer sur les réseaux sociaux. Mais savez vous qu’il est désormais aussi possible de pointer et contrôler les accès via téléphone ?

Voici un article reblogué du site http://www.info.expoprotection.com qui vous montrera que ce type de solution est déjà une réalité pour SFR. Pour plus d’informations sur notre solution de pointage par téléphone, voir notre brochure sur le logiciel HORIO WEB.
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Le contrôle d’accès par NFC est en ordre de marche

La multiplication des smartphones va favoriser l’émergence de solutions de contrôle d’accès par NFC. Cette évolution est d’autant plus inévitable que certains lecteurs de badges fonctionnent déjà sur la fréquence 13,56 méga Herz adoptée par la puce NFC.
Ce salarié de SFR s’identifie en badgeant avec son Smartphone. (c) SFR

En 2014, le nombre de terminaux NFC va exploser dans le monde car tous les nouveaux smartphones, à l’exception de ceux d’Apple, intègrent une puce de communication sans fil courte distance. Selon le cabinet Abi Research, leur nombre passera de 285 millions en 2013 à plus de 500 millions dans le monde en 2014. La multiplication de ces terminaux va booster les services de paiement par téléphone et aussi contribuer à l’émergence de nouvelles applications. A commencer par le contrôle d’accès aux bâtiments.

Nouveau bâtiment SFR. Des opérations d’envergure ont déjà démarré l’an dernier. A l’exemple du nouveau siège social de SFR, l’opérateur Internet et téléphonie mobile, qui accueillera à terme 8.500 collaborateurs. Les premiers occupants du Campus SFR ont été équipés d’un Samsung Galaxy S4. Ce qui leur évite d’avoir à se servir de leur ancien badge de contrôle d’accès pour montrer patte blanche. En revanche, tous les salariés n’ont pas forcément cette chance car les téléphones sont attribués aux seuls employés en contrat à durée indéterminée. Du coup, certains doivent continuer d’utiliser dans le nouveau bâtiment leur badge.

Fréquence de 13.56 Mhz. C’est d’ailleurs l’un des gros intérêts du contrôle d’accès par puce NFC qui permet dans certains contextes de conserver les lecteurs d’identification. « La technologie NFC fonctionne en effet sur la même fréquence que les badges Mifare (13,56 Mhz) », souligne Dominique Auvray, directeur du marketing et développement de Gunnebo Electronique Sécurité, concepteur et fournisseur de systèmes de sécurité intégrés pour les banques , le tertiaire, l’industrie et les administrations. Ce groupe d’origine suédoise rassemble 5.800 personnes dont 750 en France où sont implantées deux de ses usines. L’entreprise fournit notamment des coffre-forts et chambres fortes mais aussi des équipements de filtrage des entrées et des solutions pour sécuriser les bâtiments avec des systèmes de détection intrusion et de vidéosurveillance.

Les avantages du NFC. Forte de cette expertise, la filiale française a réalisé plusieurs opérations de contrôle d’accès intégrant la technologie NFC en région parisienne [mais pas celle de SFR, NDLR]. « Ce type de solutions apporte plusieurs avantages, résume Dominique Auvray. D’abord, les puces peuvent être gérées à distance, ce qui peut être intéressant, par exemple, lorsqu’il faut interdire l’accès des locaux à un ancien salarié. Par ailleurs, l’entreprise peut ouvrir d’autres services comme le paiement de la cantine, des boissons au distributeur… Enfin, la logistique des badges est simplifiée car les salariés sont bien plus vigilants avec leur smartphone qu’avec leur badge. »

Ecosystème. Si le déploiement d’une solution de contrôle d’accès par NFC n’est ni plus long ni plus compliqué ni plus coûteux qu’un déploiement traditionnel reposant sur des badges d’identification Mifare, en revanche la préparation du projet est plus longue car il faut s’intégrer dans un écosystème. « Ce type de projet nécessite de réunir et de coordonner différents intervenants : l’opérateur télécom, le fournisseur de puces et de la plateforme ainsi que l’intervenant qui délivre la solution de contrôle d’accès », relève le directeur marketing de Gunnebo Electronique Securité en estimant que ce type de solutions intéresse surtout les grands sites administratifs et sièges sociaux qui ont à équiper un nombre important de salariés.

Eliane Kan